Vocabulaire Cycle 1

Plan Français sous constellations  : Le Vocabulaire au C1

Principes :

Les enseignants concernés sont réunis en groupe de huit constituant une constellation en  français. Pour cette année scolaire, le vocabulaire en GS est retenue au regard des résultats des élèves aux évaluations nationales. Cette constellation est accompagnée par un conseiller pédagogique et appuyée  d’un enseignant maître formateur.
Les référents jouent ce double rôle, d’accompagnateur de la réflexion sur les pratiques, et d’expert référent pour les savoirs scientifiques qu’ils peuvent apporter en situation. Si des apports théoriques peuvent aider, ils ne sont pas dispensés a priori mais convoqués en réponse à des besoins.

Le professeur, de son côté, est totalement acteur de sa formation, au cours de laquelle il construit avec ses collègues une expérience, des réflexions et des gestes professionnels à partager : tous ces acquis ont vocation à enrichir et à faire durablement évoluer sa pratique.

La dynamique de formation s’inscrit dans la durée : trois jours correspondant aux 18 heures de formation en circonscription et deux jours sur le temps scolaire avec des remplacements par des brigades de formation continue. Au total, cinq journées formalisées la première année permettent de fédérer le groupe, de construire des outils ensuite testés en situation de classe, d’observer ensemble ou de manière croisée des séances d’enseignement et de faire des premiers bilans.

Il faut ajouter à ces cinq jours deux visites du formateur dans les classes. Il y aura 40 enseignant(e)s réparties sur les 5 constellations.

Période 1 : (3h)

  1. Lancement de la formation et premiers apports didactiques et connaissances des ressources  Mercredi 07 Octobre de 9h à 12h (Visioconférence par Via)
  2. Premières Observations en classe jusque vacances de Toussaint

Périodes 2 : Visite du formateur dans les classes (3h).

  1. Observations en classe d’une séance de Vocabulaire et entretien (jusque vacances de Noël)
  2. Synthèse des observations et construction de la problématique de formation avec les stagiaires, accompagnements didactiques et pédagogiques.

Périodes 3 et 4 : Du 6 janvier au 24 Mars (12h soit 4 mercredis par constellation) 

  1. Apports didactiques et pédagogiques
  2. Élaboration de séquences et séances (principe des lessons studies)
  3. Le formateur observe la mise en œuvre d’une séance construite collectivement et mène un entretien pour partager l’analyse et envisager les perspectives.

Période 5 : regroupement et bilan (3h) Mercredi 21 avril 2021

Présentation de séances par les stagiaires, synthèse des séances observées avec éventuellement présentation de vidéo


Index

Partie I : Approche théorique (1h)
  1. Préambule
  2. Ressources pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle
  3. Guide pour enseigner le vocabulaire à l’Ecole Maternelle
  4. Principes opérationnels
  5. Construire une séquence de vocabulaire
  6. Webographie, Bibliographie, Matériels Didactiques
Partie II : Conceptualisation et mise en œuvre (3h)
  1. Protocole
  2. Construire sa séquence
  3. Retour sur une séance
Partie III : Présentiel (2h)
  1. Organisation
  2. Documents à emporter

Partie I : Approche théorique (1h)

1) Préambule :

L’acquisition du vocabulaire est un élément essentiel dans l’apprentissage de la langue. L’école maternelle joue un rôle déterminant dans cet apprentissage si :

  • L’enseignement est structuré
  • Les situations de communication permettent aux enfants de fréquenter, en compréhension, un vocabulaire riche et choisi en fonction de son intérêt pour la scolarité présente et à venir.
  • Chaque élève est placé en situation de réutiliser lui-même ce vocabulaire dans des activités scolaires organisées et contrôlées.

En matière de lexique, l’école maternelle se fixe trois objectifs principaux :

  • développer le capital lexical des élèves, en réception et en production, dans le langage en situation et dans le langage d’évocation hors contexte d’activité ;
  • permettre aux enfants d’entrer progressivement dans le fonctionnement de la langue au niveau lexical ;
  • développer la mémoire lexicale (celle des mots) et la mémoire sémantique (celle du sens des mots).

2) Ressources pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle EDUSCOL


3) Guide « Pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle »

Cette publication de référence se propose de vous guider  dans la mise en œuvre de démarches d’enseignement au service des acquisitions lexicales.

Définitions : Lexique et Vocabulaire, ce qu’il faut savoir

Le vocabulaire est un sous-ensemble du lexique, les mots employés par un individu donné ou utiles à être connus par lui  pour exprimer ce qu’il a besoin d’exprimer dans sa vie courante.
L’extension du vocabulaire passe par des activités de langage oral autour de situations choisies dans des thèmes choisis, et d’exploitation d’imagiers et de lecture d’albums, de lecture d’histoires de documentaires…
L’enfant est amené à recevoir un ensemble lexical d’abord reconnu (vocabulaire passif   : compris) puis utilisé en production orale (vocabulaire actif : utilisé), par exemple pour restituer ou reformuler une histoire entendue. De nombreuses activités de langage doivent être proposées au quotidien.

Il existe 3 types de langage :

  • le langage oral en situation
  • le langage oral hors situation, langage d’évocation
  • le langage écrit

Le lexique est l’ensemble des mots faisant partie de la “langue française”. C’est un ensemble structuré de termes mis en réseaux et associés, reliés entre eux par :

  • des relations de sens (champs lexicaux, synonymie, polysémie,…)
  • de hiérarchie (hyperonymie,…)
  • de forme (dérivation…)
  • d’histoire (étymologie)

Des approches explicites, qui font sens, doivent permettre de construire une organisation de ces relations, des catégorisations, une conceptualisation et l’intégration de nouveaux termes : aucun mot n’est isolé dans la langue.

Les objectifs

  • La construction de la syntaxe orale
  • L’enrichissement du lexique
  • Priorité aux 750 mots les plus usuels à 3 ans > 1500 mots à 4 ans > 2500 mots pour les 5 ans
  • La structuration du vocabulaire
  • Acquisition de 1000 mots/an

Un enseignement effectif

  • Des séances spécifiques et non des activités ponctuelles réalisées au détour d’un texte
  • Un enseignement systématique : découverte d’un mot, de son sens, puis appropriation de ce mot.

Pour cette appropriation différentes étapes sont nécessaires pour réellement connaître un mot :

  • Identifier le mot à l’oral en situation d’écoute
  • Le Lire (au C2)
  • Le réemployer en contexte
  • L’orthographier correctement (au C2)
  • L’analyser grammaticalement : nature, fonction (ranger, trier, au C2)
  • Le définir (donner son sens dans le contexte)

En résumé : Ce que dit le guide 

  1. Chapitres 1 : Apprentissage de la langue
    • Le système linguistique propre à chaque langue définit les mots et les règles qui permettent d’ordonner les mots pour transmettre du sens.
    • Le bébé découvre que la parole est source d’information sur le monde et utilise très vite cet outil pour catégoriser les objets, comprendre le monde qui l’entoure et exprimer ses désirs.
    • La différence de niveau verbal entre enfants s’explique surtout par la qualité du langage auquel ils ont été exposés.
    • Les enfants apprennent le sens d’un mot grâce à un processus d’inférence à partir des informations fournies par le contexte linguistique de ce mot. Les mots doivent leur être présentés dans des contextes variés.
    • Pour enseigner un mot nouveau à un jeune enfant, il faut capter son attention.
    • Deux éléments clés continuent à s’améliorer entre 3 et 6 ans : la mémoire verbale et la syntaxe. L’enfant va passer de la production de courtes phrases en petite section, à la compréhension et à la production de phrases plus longues et complexes à la fin de la grande section.
    • Pour qu’un enfant apprenne, il ne doit pas être confronté à trop d’éléments nouveaux à la fois dans l’activité proposée.
    • Avec de très jeunes enfants, il faut éviter les messages ambigus et ne pas surestimer leur capacité à comprendre le second degré de la langue ou certaines références culturelles.
  2. Chapitres 2 : L’enseignement du vocabulaire
    • L’acquisition d’un vocabulaire riche et structuré est essentielle pour tous les élèves. Maîtriser de nombreux mots et leurs usages permet à chaque enfant de s’exprimer plus précisément, de mieux comprendre les énoncés oraux et les textes entendus.
    • Le vocabulaire est au cœur des apprentissages langagiers à l’école maternelle et doit être enseigné explicitement. Au ­delà des mots découverts incidemment, un corpus choisi par le professeur doit être construit de manière réfléchie, planifiée et progressive.
    • Les séances de vocabulaire s’appuient sur des situations motivantes qui contextualisent les apprentissages et les construisent dans les interactions entre pairs et avec les adultes.
    • L’élève est capable d’inférer les significations des mots à partir des contextes dans lesquels ils sont entendus. À l’école maternelle, ce processus est encouragé et explicité par le professeur.
    • Ces situations de départ permettront ensuite de concevoir des séances spécifiques où les mots seront réutilisés, comparés et enfin mémorisés.
    • Dans le cadre d’un apprentissage répété, qui consiste à répartir selon des intervalles réguliers les rappels des mots nouveaux, le professeur facilite la mémorisation des mots et crée les situations propices à leur réutilisation.
    • La récupération a pour fonction de retrouver dans la mémoire à long terme une information parmi toutes celles qui s’y trouvent. Pour augmenter le capital lexical des élèves, le professeur favorise l’accès et la récupération des informations en mémoire.
  3. Chapitres 3 : La mise en œuvre d’une séquence de vocabulaire au Cycle 1
    • La difficulté est inhérente au processus d’apprentissage ; le développement langagier du jeune enfant est en devenir.
    • Une séquence d’apprentissage peut être conçue en quatre étapes successives
      • installer l’univers de référence ;
      • rencontrer des mots nouveaux à comprendre et à utiliser ;
      • structurer le vocabulaire en construisant des traces
        des apprentissages ;
      • réutiliser les mots en situation de production autonome. Ces situations permettent au professeur d’observer la progression des élèves en continu, à partir de grilles d’observables préalablement définis
    • Le professeur suit les progrès de ses élèves ; au cours de ses observations, consignées sur des outils spécifiques, il est en mesure de vérifier chez chacun la stabilité des acquis dans le temps.
    • Le professeur sollicite les partenaires spécialisés lorsque des difficultés persistantes sont manifestes

4) Principes opérationnels

  1. Vers un apprentissage explicite : l’entrée à l’école implique un changement important dans le système de communication : passage du langage de connivence dans le cercle familial au langage explicite ; il ne s’agit plus de participer à des dialogues spontanés, d’échanger au cours d’expériences partagées mais d’apprendre à verbaliser sous une forme acceptable (schéma du récit, lexique, syntaxe) et avec une mise à distance de l’action ; le langage se rapproche alors de la mise en récit, il s’apparente à un « oral scriptural » qui emprunte déjà certains aspects du langage écrit.
  2. Le guidage verbal de l’enseignant joue un rôle prépondérant pour accompagner et étayer la production langagière des élèves : proposer et solliciter des verbalisations nombreuses pour commenter et « mettre en mots » l’activité, mettre en œuvre diverses compétences langagières (converser, questionner, répondre, prescrire, décrire, raconter, exposer, justifier, expliciter …), construire des opérations cognitives (comparer, catégoriser, associer, inférer, mémoriser …).
  3. Le langage du maître est, dans toutes les circonstances, une parole de référence modélisante : éloignée de toute approximation, utilisant des structures(syntaxe, lexique, tournures…) et un registre de langue choisis, c’est ce modèle linguistique qui permet de construire et d’enrichir les capacités des élèves.
  4. Un enseignement plus individualisé : une évaluation en début et en fin de séquence permet de mesurer les écarts et les progrès réalisés par les élèves. La construction de grilles d’observation des productions langagières (lexique, syntaxe) sur des objectifs ciblés de séance est un outil efficace pour suivre l’évolution des élèves et organiser la répartition des enfants dans les groupes de langage en classe.
  5. Le mode de groupement des élèves est un paramètre essentiel du dispositif pédagogique : grand groupe pour l’écoute, la compréhension en réception, les échanges conversationnels, la mémorisation /restitution ; petits groupes pour la production langagière, les activités de structuration et d’analyse de la langue, l’aide et la remédiation, le développement du tutorat langagier entre pairs. Chez les plus jeunes, les relations et échanges individuels avec le maître sont essentiels.
  6. Un travail inscrit dans un projet contextualisé de classe ou d’école : intégrer le travail sur le lexique des contes après avoir lu et étudié en classe différentes versions, intégrer le travail sur le lexique des animaux après une visite au zoo, ou le lexique des fruits après un travail sur le goûter…Apprendre et comprendre des mots nouveaux c’est construire du sens en lien avec une expérience vécue ou une réalité sensible.
  7. Des directions multiples : une rencontre unique avec le mot ni une simple évocation ne suffisent à intégrer un mot nouveau. Il faut donc aborder le vocabulaire en croisant plusieurs types de situations d’apprentissage : apprendre du vocabulaire à travers la construction de la connaissance dans tous les domaines et en particulier celui de la Découverte du monde ; à travers les échanges langagiers entre pairs et avec l’enseignant dans le quotidien de l’école comme dans les activités scolaires ; en travaillant la littérature et les textes du patrimoine. activités d’écoute, de découverte et d’observation.
  8. Élaborer une vraie démarche d’apprentissage pour amener l’enfant à passer d’un vocabulaire passif (réception /compréhension) à un vocabulaire actif (production) en donnant du sens à l’activité langagière c’est respecter cette trame logique de séquence pédagogique qui fait alterner activités d’écoute, de découverte et d’observation, activités de mobilisation du vocabulaire dans des contextes variés, activités de structuration du lexique, activités d’expression à but communicatif, activités de mémorisation et d’évaluation, activités d’élaboration de traces et d’archivage..
  9. Le Vocabulaire comme objet d’étude : apprendre des mots c’est aussi apprendre à jouer avec le langage, à développer des attitudes réflexives et d’observation fine sur le matériau que constitue la langue. Les comptines, chansons et autres textes du patrimoine permettent la découverte et la mémorisation de structures lexicales et syntaxiques, la sensibilisation aux caractéristiques sonores et alphabétiques des mots (apprendre à parler avec des comptines, Retz) ;
  10. Entraîner à la catégorisation ; il existe une relation étroite entre l’étendue du répertoire lexical et la compétence à catégoriser : plus le système conceptuel est riche et plus il est facile d’activer en mémoire les objets et les mots correspondants. Apprendre des mots ce n’est pas seulement apprendre des mots isolés, c’est les faire entrer dans des collections et des catégories reliées entre elles dans un réseau complexe de significations. Apprendre un mot nouveau suppose de réorganiser les savoirs précédents ; c’est aussi comprendre que le mot peut appartenir à différentes catégories conceptuelles et désigner des réalités différentes ou avoir plusieurs représentations. Travailler le lexique c’est organiser et planifier cet apprentissage systématique et spécifique pour acquérir des capacités cognitives et des outils méthodologiques.

5) Construire une séquence de vocabulaire au C1

Phase 1 : Choisir le corpus de mots à travailler

  • Élaborer une liste de mots selon niveau selon une situation d’’observation, de découverte ou prise de conscience
  • Modalités et stratégies de mise en œœuvre (groupe, individuel, ateliers)
  • Choisir systématiquement des noms, des verbes et des adjectifs pour garantir un travail structuré sur le lexique (chaussette, chaussure, déchausser… bouton, boutonner…) mais aussi sur la possibilité pour l’enfant de réemployer les mots.

Phase 2 : Choisir une entrée et un support

  • Entrée par une lecture d’’album choisi en fonction du lexique qu’’il permet d’’aborder. Créer un réseau de lecture (ricochet-jeunes.org) ou sur Eduscol
  • Entrée par l’’image
  • Entrée par les TUIC
  • Entrée par l’’action ou le jeu

Phase 3 : Choisir et définir la ou les modalités d’enseignements

  • Avec un grand groupe
    1. aménager l’espace du coin regroupement
    2. construire et rappeler régulièrement les règles d’écoute, d’attention et de prise de parole
    3. réfléchir à sa place, à sa gestuelle et à sa posture
    4. prendre conscience de sa voix et d’un usage modulé et pertinent pour capter l’attention.
    5. adapter le niveau de langue, utiliser le silence, faire des pauses pour relayer la parole aux élèves. Le langage doit être clair et accessible, il se doit d’être modélisant.
    6. Interroger pour susciter des réponses multiples, poser des questions ouvertes, solliciter la curiosité, orienter la réflexion et le questionnement.
    7. faire des relances, des reformulations pour enrichir, répéter, transposer
      les mots dans un autre contexte, faire des analogies ou des oppositions pour éclaircir le sens.
    8. Utiliser l’album, la reproduction d’art, l’affiche, les outils des TUIC comme des supports inducteurs d’acquisitions lexicales.
  • Avec un petit groupe d’’élèves (5/6) lorsque le niveau de compétences de la classe est très hétérogènes
    1. Favoriser les relations duelles et les échanges individuels bénéfiques pour les plus fragiles
    2. Composer des groupes de PS/MS/GS pour apporter une dynamique d’imitation et de tutorat langagier entre pairs.
    3. Éviter les problèmes de gestion de groupe en début d’année lorsque les règles de fonctionnement ne sont pas encore opérationnelles.

Phase 4 : Construire l’univers de référence

  • Faire vivre ces actions par les élèves : dans/hors la classe (ex : sortie au marché), en salle de motricité, dans le jardin de l’école, dans la cour de récré, projet AV, exposition…
  • Découvrir un milieu grâce à la lecture d’un ou plusieurs albums qui s’en font l’écho (thématique de l’ogre, de la princesse, mise en réseau d’auteur…)

Phase 5 : Structurer le lexique, mobiliser en contexte

  • Choisir des contextes et situations : passer du vocabulaire passif au vocabulaire actif, d’une compréhension en réception à une production orale qui s’inscrit dans une activité langagière déterminée et porteuse de sens.
  • Mettre l’accent  sur la production langagière de l’’enfant, le dispositif pédagogique et les consignes doivent assurer une participation active de tous les élèves.
  • Se mettre à distance, tout faire pour faire parler les élèves.

Phase 6 : Évaluation et réinvestissement des acquis et mémorisation.

  • Mémoriser le lexique en réactivant les mots dans des dimensions plurielles expérimentées en classe avec les textes du patrimoine et la littérature.
  • Constituer un dictionnaire mental qui doit permettre de prendre en compte toutes les composantes d’un mot connu, reconnu, comme une entité chargée de sens et de références collectives et individuelles. Mémoriser ce n’’est pas seulement restituer des mots isolés, c’est mettre en résonance, faire des liens, comparer, évoquer, mobiliser un vécu et des connaissances.
  • Mémoriser c’est réemployer et transférer à d’autres situations et contextes ce
    que l’on a déjà appris.

6) Webographie

Bibliographie

  • « Guide pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle », Ed Retz, collection ressources pédagogiques. 34,70€
  •   » Apprendre à parler avec des comptines » Ed Retz, Propose des grilles d’observation/évaluation des différentes structures syntaxiques à partir de comptines

Matériels Didactiques

  • « Outils pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle », Ed Retz, collection ressources pédagogiques.62€

Liens : Banques d’images et photos (libres de droits) :


Partie II : Conceptualisation et mise en œuvre (3h)

  1. Protocole :

En vous appuyant sur vos expériences et sur les apports théoriques mentionnés dans la première partie vous construirez à partir d’un ou des albums de votre choix une séquence répondant aux différentes phases didactiques de l’apprentissage du vocabulaire au C1. Les documents de préparation sont téléchargeables ici :

Vous pourrez construire ces documents individuellement ou en cycle (en équipe). Pour les écoles ne disposant que d’une seule classe enfantine les regroupements entre écoles sont possibles.

Il est important que vous puissiez mener une séance et de nous faire remonter un document de synthèse sur une séance menée avec les élèves. L’objectif est de construire une banque d’albums autour d’univers de références précis et de corpus de mots préalablement établis. Ce travail permettra de diffuser et de partager les expériences de chacun.

Ces deux document sont à renvoyer avant le 1er mai 2020 à l’adresse suivante : ludovic.minet@ac-lille.fr

Construire sa séance autour d’un album axé sur la découverte du monde.  Choisir un album et construire sa démarche.

              2. Déroulement/Conceptualisation :

Niveau : TPS/PS- MS -GS

Étape 1 : Construire l’univers de références en fonction de l’album choisi.

  • Choix et analyse de l’album :
  • Description – Présentation – Thématique
  • Choix du corpus par classes grammaticales et par catégorisation des noms (ref, P78/79 guide vert)

Étape 2 : Rencontrer les mots, découvrir l’album

  • Si c’est possible présenter première  et/ou quatrième de couverture pour faire émerger le vocabulaire déjà connu
  • Première lecture segmentée en fonction du chapitrage définit pour une meilleur appropriation lexicale et narrative.

Étape 3 : Compréhension du vocabulaire et situation de production.

  • Création d’une boite à mots et /ou sur tablette avec lexique numérique reprenant le corpus identifié. Construire une banque d’images Télécharger : Vidéo Narramus : Vidéo Utilisation de la « Boite mémoire ».
  • Proposer des situations de tri et de catégorisation des mots :Vidéo Nommer et expliquer le Vocabulaire (MS)
  • S’entrainer à utiliser les mots de l’album en jouant avec : devinettes, jeux d’associations…
  • Proposer des activités de structuration des connaissances acquises
    • Structurer en catégorisant sur un terme générique
    • Structurer une gradation linéaire (froid,tiède,chaud,bouillant)
    • Structurer autour de leur relation-contraire
    • Structurer autour de leur morphologie
  • Proposer des activités de restitution, modéliser à partir des étapes clés : Vidéo Découvrir des images et imaginer la suite de l’histoire

Étape 4 : Activités de transfert pour la mémorisation et réinvestissement.

  • Comparer avec d’autres thématiques proches, (ex abeille/fourmi -boulanger/épicier – fleurs/fruits/légumes….)
  • Partir d’albums en réseau
  • Réutiliser les mots de l’album en réalisant des imagiers thématiques sur différentes représentations d’un mot, fabriquer mémory des contraires
  • Évoquer les questions environnementales en rapport avec EDD.
  • Autres

Éditeur : Circonscription de Cambrai Sud
Directeur de publication : Richard KRAWIEC
Équipe de réalisation :
  • Ludovic MINET, Conseiller Pédagogique de Circonscription
  • Estelle JOUHANNEAU, EMF École Maternelle Jules FERRY de CAUDRY
  • Isabelle MARTIN, Directrice Groupe Scolaire de VILLERS-GUISLAIN
  • Marie-Anne FORTIN, EMF École Élémentaire Lucien JANSSOONE de CAUDRY